Impots Pourboires – Quand l’État Transforme Nos Sourires en Cible Fiscale
Le trésor du serveur menacé
Imaginez la scène : un serveur au top au sourire d’or, vous embellit la soirée avec un service super pro, des conseils pointus sur le choix de votre vin et un humour a faire pâlir les rédacteurs de burger quizz . Votre réflexe d’épicurien est de lui glisser un billet de 5€ au moment ou il ouvre le manteau de votre femme avant de vous raccompagner à la porte en vous souhaitant une excellente fin de soirée – un pourboire, ce trésor spontané qui fait briller nos métiers.
Le Piège du Pourboire Numérique
Le plan machiavélique de l’état : faire disparaitre le cash !
Et voici le clou de cette mascarade : François Bayrou, en fin de règne pathétique, qui chasse désespérément 44 milliards pour le budget 2026 , devient l’acteur d’un coup monté par les stratèges de l’état, un plan machiavélique qui pue la manipulation orchestrée depuis des lustres !
L’acte 1 démarre en 2022 avec une exonération d’exonération fiscale et sociale des pourboires instaurée à compter du 1er janvier 2022, découlant de la loi de finances pour 2022 (loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021).
En effet, depuis 2022, jusqu’à 1,6 SMIC, ces gratifications sont exonérées de taxes. Une mesure annoncée par Emmanuel Macron, le 27 septembre 2021 pour panser les plaies post-Covid qui a particulièrement affecté le secteur de l’hôtellerie-restauration (HCR). L’intention est louable mais révèle aujourd’hui avoir été un appât savamment posé.
L’Acte 2 est sournois : malin comme un renard, le gouvernement mets en place la possibilité de payer le pourboire par carte bleue, incitant les restaurateurs à adopter la formule numérique avec des arguments millimétrés. Une étude bidon de l’Institut CSA pour Lyf (une boîte spécialisée dans le paiement mobile, tiens donc, quel hasard !) en mai 2021 claironne que 77 % des Français donnent des pourboires, 44 % veulent en donner plus grâce au numérique, et 35 % n’ont jamais de cash – des chiffres qui sentent le montage pour embrumer le cerveau des plus sceptiques.
Place désormais à l’acte 3, le piège se referme avec la fiscalisation de ces pourboires. Avec le budget qui pointe son nez, l’État veut transformer ce geste en ligne comptable. Cette mesure temporaire, aussi tordue qu’un bonsaï de chêne faginé, vantée comme un coup de pouce pour l’attractivité des métiers HCR, se révèle en guet-apens fiscal, un double jeu diabolique.
D’un côté, éradiquer la monnaie fiduciaire au profit d’une monnaie scripturale factice, un fantasme de technocrates bavant sur leurs tableaux Excel, rêvant de traquer chaque centime pendant que nos clients pleurent la disparition du billet. De l’autre, remplir les caisses de Bercy en profitant du sans-contact qui a transformé les pourboires en reliques – les gens paient même leur baguette par carte, réduisant ces gratifications , comme une sauce oubliée sur le feu par un commis distrait.
Et qui cautionne ce traquenard ? Les agents du système, tel Didier Chenet du GNI qui gazouille : « C’est une excellente nouvelle, car le pourboire fait partie de l’attractivité de nos métiers. Maintenant que tout le monde paie par carte bleue ou via des applications, très souvent on n’a plus de monnaie pour rajouter 3 à 5 euros pour le service. Avec la possibilité de laisser un pourboire sur la note, c’est beaucoup plus facile. »
Cette déroute est un désastre qui piège les employés de la restauration, pendant que Bayrou , en roi nu et rusé, compte ses billets virtuels. Macron de son coté, muet comme une carpe sur le sujet, laisse ses beaux discours moisir comme un crumble oublié.
Opposition à la Taxation sur les Pourboires
Thierry Marx, le roi autoproclamé du théâtre culinaire
Devinez, chers lecteurs, qui a saisi la balle au bond pour venir pousser des cries d’orfraie sans avancer la moindre proposition ? Thierry Marx, bien sûr! Le porte-étendard de l’UMIH qui représente – accrochez-vous – à peine 17 % des restaurateurs. (ndlr, environ 175 000 CHR pour 30 000 adhérents UMIH)
Ce chef de plateaux télé, qui pleurniche sur la « dégastronomisation » entre deux pubs pour ses repas à boire – un concept qui ferait passer un fast-food pour un temple culinaire – ose parler au nom des restaurateurs indépendants !
Lui qui pousse à la fausse solution de la régularisation de clandestins pour boucher les trous dans son staff, semble plus préoccupé par son image sous les projecteurs que par la défense de notre profession !
Le ras-le-bol des fourneaux
Mais trêve de clowneries – cette taxe, c’est du sérieux.
Nos équipes, déjà rôties par la crise et les coûts matière qui s’envolent, risquent de voir leur moral s’effondrer comme un soufflé mal monté. Les pourboires, c’est le carburant qui fait tourner les sourires, et les taxer, c’est comme retirer le sel d’une soupe – ça devient immangeable.
Les patrons tremblent à l’idée de perdre leurs serveurs, et les clients pourraient bien serrer les cordons si ça finit en paperasse.
Résultat ? Un turnover qui ferait fuir un marathonien, et un pouvoir d’achat qui fond comme neige sous un soleil d’août.
Sans parler du lien humain. Taxer les pourboires, c’est comme ajouter de la TVA à un « merci ». Une mesure d’un cynisme affligeant.
Soutien aux Restaurateurs Contre l’État
Une solution qui ne viendra pas d’en haut
Alors, que faire face à ce fiasco ? Pas besoin d’un Marx en costard ou d’un Chenet en roue libre pour nous sauver. Si l’État cherche comment racler du fric dans le secteur de la restauration, qu’il aille le piquer dans les poches des plateformes numériques qui saignent les restaurateurs avec leurs commissions sur les réservations !
Un secteur qui tient le lien social à bout de bras mérite mieux qu’une taxe à la noix.
La solution, ce sont les acteurs de la restauration qui la détiennent. Les restaurateurs doivent ignorer l’existence du pourboire numérique via leur terminal de paiement. Le consommateur, quant à lui, doit revenir à l’utilisation du cash pour les pourboires, comme nos amis helvètes qui pensent que cette petite pièce supplémentaire relève d’une affaire privée entre client et serveur – intraçable pour les griffes fiscales !
Qu’on se le dise : le pourboire, c’est sacré, pas une ligne de plus sur un bulletin de salaire. Un secteur qui fait vivre l’identité française mérite mieux que des cuisiniers de plateau télé pour le représenter et un gouvernement qui joue les comptables aveugles, laissant notre fleuron gastronomique national s’effriter sous leurs calculs tordus.
Arno-H
©sosresto.fr
