Restaurateurs et Pass Sanitaire : le Faux proces

C’est devenu une mode ! Toujours prompts à dégainer leur clavier depuis les tréfonds de leurs canapés, les justiciers autoproclamés des réseaux sociaux ont trouvé leur nouvelle cible : les restaurateurs français !

Collabos pendant le Covid ! Comme si le patron du resto du coin était l’architecte du pass sanitaire..

NON! Les restaurateurs n’étaient pas des complices, c’est toute une profession qui a été prise en otage ! Ils ont été contraints, sous peine de sanctions dignes d’un régime autoritaire.

Alors, prenez 5 minutes pour une gorgée de réalité, le temps de démonter ce tissu d’inepties avec un bon coup de torchon.

Qualifier les restaurateurs de « collabos » parce qu’ils ont appliqué les règles sanitaires, c’est comme reprocher à un otage de ne pas avoir désarmé son ravisseur.
L’article 1er de la loi n° 2021-1040, pour les amateurs de précision juridique, obligeait les exploitants à vérifier la validité du pass sanitaire. Pas d’option « je passe mon tour » au menu.
Les flics tournaient, prêts à mettre les scellés sur le moindre établissement non conforme. Alors, les accusateurs, vous auriez fait quoi avec un pistolet réglementaire sur la tempe ?

D’ailleurs, rendons hommage à ceux qui ont fermé boutique plutôt que de jouer les shérifs, ils sont plus nombreux que vous ne le pensez.
Mais tous n’avaient pas forcément les reins assez solides, pour beaucoup, c’était plier ou crever.

Loyers, charges, salaires : ça vous dit quelque chose, les procureurs de Twitter ? Vous auriez risqué la faillite pour jouer les Jean Moulin ?

C’est tellement confortable de jouer les résistants quand on n’a pas un bail commercial à 5000 euros par mois dans la balance

Les restos, eux, ont dû, dans un premier temps  transformer leurs salles en bunkers sanitaires : plexiglas, gel hydroalcoolique, tables espacées, couverts réduits. Tout ça à leurs frais, cela va de soi.

Et une fois que tout ce protocole de parano était mis en place , fermeture annoncée par votre président le soir pour le lendemain. Les pertes de marchandises, c’est pour bibi.

Des fermetures arbitraires du jour au lendemain, puis des réouvertures sous surveillance policière. Vous appelez ça de la collaboration ? Moi, j’appelle ça du sadisme administratif.

Le plus savoureux dans cette chasse aux sorcières, ce sont ces mêmes moralistes qui crachent sur les restaurateurs mais qui continuent a s’agglutiner sur des tables collantes pour engloutir de la malbouffe chez McDo ou Burger King.
Plus personne pour crier au « collabo » quand il s’agit de fast-food…
Pourtant, eux aussi vérifiaient les pass, non ?
Deux poids, deux mesures : on méprise le restaurateur, mais on sanctifie le Big Mac. 
Et les hôpitaux, les gares, les supermarchés ? Eux aussi appliquaient les règles. Dans ce cas pourquoi s’acharner sur les restaurateurs? 

Autre précision :  non, les restaurateurs n’étaient pas des agents du FBI. La loi leur demandait de scanner un QR code, pas de vérifier vos cartes d’identité. Ceux qui l’ont fait prenaient un risque juridique. Arrêtez de propager ce mythe. Les quelques zélés qui s’y risquaient jouaient avec le feu juridiquement. Mais pourquoi s’embarrasser de faits quand on peut hurler des fake news en 280 caractères ?
Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de tweeter votre colère, visez les vrais coupables. Accuser toute une profession pour des mesures imposées par un gouvernement d’amateurs, qui a copié les solutions de la dictature communiste, c’est lâche.
Les restaurateurs ont été victimes, comme vous, confinés chez vous par peur d’une amende, allant jusqu’à vous signer des auto attestations de sortie.. 

Si le Covid était si contagieux qu’un souffle pouvait vous terrasser,  pourquoi des masques dehors et des fenêtres ouvertes pour aérer ? Cherchez l’erreur, Einstein !
On pourrait parler des banques aussi, autorisées à laisser les microbes danser sur leurs distributeurs, ou encore des stations-service qui laissaient transformer leurs pompes en partouze virale sans aucune obligation de désinfection. 

Les ordures ne sont pas les restaurateurs, mais ceux qui ont astreint à résidence les gens en bonne santé et obligé les restaurateurs à mettre ces méthodes de dictature en place !
Une première dans l’histoire des pandémies qui ont touché l’humanité.
Alors, la prochaine fois, visez les vrais coupables, pas les victimes.
Et laissez votre venin au vestiaire.



Arno-H
©sosresto.fr

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